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Pastaga et Le Frigo, nos deux piliers de l'info, réagissent sans langue de bois autour d'un apéro sur les sujets brûlants de l'actualité. C'est l'apéro Trash Talk Buzzer Beater.

Bonjour la Team BB. On s’est dit qu’on n’allait pas vous laisser comme ça pour les vacances. On s’organise un petit apéro autour du sujet brûlant du moment : l’élection à la French NT.

Allez, on s’installe tranquillou. On va vous décortiquer tout ça. Le contexte, les enjeux, les attentes. Bref, du bon boulot bien fait comme d’hab, ici à TTBB.

Oui, c’est pas parce que c’est les vacances qu’on va vous lâcher. Pastaga, tu nous plantes le décor pour commencer ?

Avec plaisir, mon ami. Alors, déjà, la NT France, c’est une grosse Team, un gros palmarès…

Ouais, même si ces dernières saisons, c’est un peu un ton en-dessous.

Tout à fait. Mais ça reste une grosse team. C’est une candidate régulière au dernier carré des compétitions européennes ou mondiales, cinquième au ranking.

Ouais, mais un palmarès qui reste à étoffer.

Tout à fait, tout à fait, Frigo. Et c’est intéressant d’en parler avec un Italien par exemple. L’Italie qui pointe à la 25ème place. Huhu.

L’Italie qui a 5 trophées dans la vitrine, mon ami.

Et puis plus rien depuis pas mal de temps. Allez, nous avons affaire, il ne faut pas se mentir, à une nation sur le déclin et une autre guettée par le déclin. Si je le dis comme ça ?

On le dit comme ça et ça me va.

Mais le contexte, c’est surtout le retrait de Bonato, manager de la NT, après deux saisons plus ou moins réussies, on va en reparler.

Et oui, car Bonato, il a besoin de sa respiration. Il a enchaîné des saisons et il a besoin de souffler.

Mouais. D’après le dernier tweet de Francis Ponge de Chasse Pêche Rando Basket, c’est Madame qui a mis le manager devant le fait accompli. La valise était faite, tu suis ou pas, moi je me casse direction le camping des Flots Bleus. Alors, on va dire que Bonato s’est retiré sous sa tente, si je puis me permettre.

Oui, j’espère que Madame était prévenue de ce retrait.

C’est ça, le repos du guerrier.

Un repos bien mérité, mais qui laisse un vide.

Un vide, un vide, je veux bien mais il y a tout de même pratiquement un millier de managers en France.

Pas un millier de potentiels NT managers, Pastaga. Faut pas exagérer. Alors justement, ça me permet d’enchaîner avec le bilan de Bonato sur les deux dernières saisons. Un championnat d’Europe qui démarre très bien. Invaincu en poules, ça s’est remarquable. Un deuxième tour extrêmement compliqué, avec de gros adversaires, et puis deux défaites qui obligent l’équipe à cravacher pour se qualifier et prendre une doudoune en demi. Le Mondial ensuite, la tuile, pas de demi et puis, il faut en parler, on est à l’apéro, tranquillou entre nous, une petite polémique avec l’affaire du match contre le Sénégal.

Oui, rien de totalement déshonorant, mais rien de transcendant non plus. Un mandat relativement neutre si on se met à la place des fans.

N’empêche que son successeur aura une certaine pression, le dernier carré, c’est la marque de fabrique Made in France.

Ah oui, sinon il va passer pour un vulgaire distributeur de boisson énergisante.

Bon, le contexte, c’est aussi les joueurs. L’Equipe de France a-t-elle encore de très gros joueurs ?

Ah ouais, mais évidemment qu’elle a encore du matos cette équipe. Elle a du matos, c’est varié, c’est expérimenté, c’est relativement discipliné. Il y a des jeunes très prometteurs. Non, le mec qui va reprendre, il ne sera pas à poil. Sincèrement, il aura des billes. Passe-moi les chips, j'en ai pas eu.

Trois chips plus tard.

Donc on peut estimer que les objectifs seront élevés pour le futur sélectionneur Passons à cette campagne, puisque la désignation se fait par le biais d’un scrutin. Nous éludons la mini-polémique sur le soi-disant bourrage d’urne. Peu de managers croient à cette histoire. Mais il y a un vrai débat entre les candidats, en parallèle d’un vrai-faux débat sur l’intérêt porté à la NT.

On commence par quoi ? Tu veux que je parle du vrai-faux en premier ?

Vas-y, fais-toi plaisir.

Il y a toujours des managers, genre qui la ramènent pour dire que la NT, le problème, c’est que ça n’intéresse plus grand monde, que c’est suivi par une minorité et que le staff devrait faire sortir la NT de ce marasme. Mais une fois qu’on a dit ça ? On fait quoi ? On organise un loto ? On fait le tour des popotes avec des posters et des casquettes dédicacées ? Joruus qui parle de rengaine. Mais j’ai envie de dire « Vas-y, Joruus, mon grand, présente-toi ! Montre-nous ce que tu sais faire.

Ouais, montre-nous tes fesses, Joruus !

Euh… non. C’est la NT, tu représentes ton pays, les fesses, tu peux pas.

Non, c’est vrai, tu peux pas. Il y a aussi la théorie du noyautage par BBF. Nous ferons un autre apéro pour en parler, il y a de quoi faire. Ce n’est pas l’objet aujourd’hui.

Les candidats, Frigo, on a quoi ?

Tu as quatre managers. Fulek49, 49 c’est sa pointure, quand il met un coup de pompe au cul de ses joueurs, ça ne rigole pas. Il est à la tête d’une équipe de Ligue III, c’est un manager actif souvent à l’affût sur le marché des transferts.
Scoringmat, un manager à l’expérience longue comme un jour sans match. Il a fait partie du staff de Bonato, si je ne me trompe pas, tu me le dis si je me trompe.

Non, non, c’est ça. Certains disent qu’il rangeait les bacs à glaçons, d’autres affirment qu’il était la conscience du sélectionneur.

Après, on a Banan-mat66, un manager polonais, un habitué du haut niveau et de l’ambiance à la vodka frappée. Il vient se présenter en France. Et puis, il y a Cazauclb, manager de l'AS Monségur-Mant en Ligue III. Moins connu, mais tout aussi acharné que ses concurrents. De quoi faire un beau débat, non ?

Huhu, du relou, du relou. Alors, on a eu droit aux question très techniques sur la taille de la tablette ou la couleur du stylo. Des enquêtes sur les passés plus ou moins sulfureux des candidats, sur l’origine de leurs noms. Il y a des managers qui disent pour qui ils votent. C'est carrément le délire.

Seulement deux des quatre candidats sont entrés dans la danse des questions-réponses. Ils essaient tant bien que mal de proposer des programmes structurés dans un débat complètement décousu.

Finalement, à un moment, j’ai envie de dire… Qu’est-ce qu’on demande à un manager de la NT ?

Principalement qu’il sélectionne les meilleurs joueurs. Après, ce sont surtout les joueurs qui font le taff, non ? Manager Gpolin, qui ressemble à un maréchal soviétique après ses campagnes en U21, n’hésite pas à dire que 25% du résultat dépend de la chance. On peut bien accorder 70% aux joueurs. Il reste quoi ? 5% pour le manager et encore, on est large.

Là oui, on est large comme l’entrée du Corleones Palace.

Encore quelques jours à attendre avant le verdict. Quoi qu'il arrive, nous serons derrière la Team France.

Ah mais je te suis complètement. Ici à TTBB, il n’est pas question de prendre position, c’est juste un éclairage sur la situation et une aide à la réflexion. On attend le résultat de l’élection, comme vous, un verre à la main et un paquet de chips dans l’autre.

Oui, et à bientôt pour un prochain apéro. Pasta, tape m’en cinq.

Frigo, à la prochaine.

Dommage, j'aurais bien montré mes fesses... :D

Ca fait un moment que je lis la gazette des Sirens et les interventions de Vito en général, et il fallait que je me manifeste pour montrer que c'est génial même si on reste silencieux !

Apollon Apollon Apollon !

Bravo pour ton apéro Evgeni

C'est une réussite

Dommage, j'aurais bien montré mes fesses...

Go Joruus GoooooOOOOOoooo !!!!

Pastaga et Le Frigo, nos deux piliers de l'info, réagissent sans langue de bois sur les sujets brûlants de l'actualité autour d'un apéro. C'est l'apéro Trash Talk Buzzer Beater.

Bonjour la Team BB. On s’organise un petit apéro ? Allez, les débuts de la French NT. On reste à l’ombre pour garder la tête froide et on en discute.

Où en est la NT France ? Son sélectionneur, qui est-il d’où vient-il ? Les deux premiers matchs, qu’est-ce que ça a donné ? Les enseignements si on peut en tirer.

Je te laisse faire sur le sélectionneur, le désormais célèbre Fulek 49, Fulek ou Fufu pour les intimes ?

Oui, mon Frigo, je prends. Alors, Fulek, ce n’est pas le mec qui sort de la cuisse de Lebron James. Il est le manager de Mûrs-Erigné depuis la saison 8. J’ai consulté ce magnifique bouquin, la Géo pour les Nuls, on ne parle pas de Mûrs-Erigné, c’est ballot. Où ça se situe sur la carte du basket ? Comme ça, j’aurais dit que c’était un quartier de New York.

Je regarde mes fiches. Tu n’y es pas du tout, c’est au sud d’Angers, un coin où on aime les fleurs et le basket.

Exact. On vous l’a déjà dit, Fulek, c’est un malin sur le marché des transferts, des agents libres, des moins libres, des jeunes qui promettent peu, des vieux qui camouflent une jambe de bois. A la limite du maquignon. Il est bon en affaires, le bougre, c’est comme ça. Il y en a qui se font baiser à chaque transaction. Lui, il flaire les bons coups financiers. Malgré tout, il a surtout écumé la Ligue III, une année en Ligue II. Rien de bien affolant, diront les gros rouleurs de mécanique qui ont pécho la Ligue I. Pas mal du tout, diront les éternels pensionnaires de Ligue IV.

Mais ce qui nous intéresse, c’est son passé de sélectionneur. Car oui, Fulek a drivé une NT et pas n’importe laquelle, celle de la Suisse.

Alors, j’en vois déjà qui rient au premier rang. Détrompez-vous, la Suisse, c’est une NT compliquée. On a bossé le truc, la Suisse, ça joue au ballon. Un CE en saison 41 en compagnie de la France, la Bosnie, la Lituanie, donc deux futurs demi-finalistes. Du lourd. La Schweiz NT de Fulek claque les petites équipes et perd contre les grosses, respectant une logique sportive implacable.

La saison 42 est peut-être plus instructive.

Mouais. Comme à son habitude, la Suisse participe à la consolante. Six défaites pour deux victoires, pas de tableau final. Quelques bonnes branlées alors qu’il n’y a pas les plus grosses écuries mondiales. C'est limite moche.

La Suisse recule dans le ranking mondial pendant le mandat de Fulek. Si on s’en tient à ce classement, c’est chaud pour lui...

Maintenant il faut voir le contexte. La Suisse, c’est 4 langues officielles pour un peu moins de 90 équipes. Pendant que Fulek cherchait le mot défense dans son dictionnaire français-allemand, son meneur invectivait en italien son pivot francophone. C’était compliqué. Il a été pris à parti sur le forum pour des histoires de joueur soi-disant protégé et de valises supposées dissimulées dans sa voiture de fonction.

Oui, oui, oui... Rien n'a jamais été vraiment établi, mais il était temps qu’il parte, le Fulek. Un changement d’air, qu’on dit pourtant très sain en Suisse, ça s’imposait pour lui.

Un bon vieux retour au pays du claquos et du rouge, ça vous rebotte direct. Donc, fort de cette expérience pas banale en Suisse, il postule à la NT France et il est plutôt bien élu, avec le double des voix de son principal rival, Scoringmat! C'est un franc succès.

Hé, entre nous... Moi j’aurais bien voulu voir le Polak élu, rien que pour la curiosité de la chose.

Ah ouais, ça aurait secoué le Landerneau, huhu. Tiens, remets-moi deux glaçons, j'ai l'impression de boire un potage aux vermicelles.


Last edited by Evgeni Flowsky at 08/07/2018 07:15:47

Quatre glaçons plus tard.

Revenons à notre Fulek angevin et à son premier match.

Grosso modo, il aligne des joueurs sans surprise. Des mecs déjà vus qui ont fait leurs preuves. Du Allou, du Bernigaud, du Ferret, du Bastard, du Thierry, du Sandali, du Benzekri, du Leclère, des gars qui ont entre 20 et 40 sélections. C'est l'assurance tous risques. Avec ça, tu peux voyager, tu peux fumer le cigare pendant le premier tour. Et puis, tu as deux nouveaux. Nourry et la surprise du chef : Duprat. Et avec ça, coup de génie, il nique le manager suédois!

Faut expliquer.

Là où d’autres se seraient concentrés sur les Pompoms suédoises, Fulek préfère enfumer le sélectionneur. Il lui met la truffe dans le vent. Les Swedish proposent une défense haute, une 3-2, ils s'attendent à un feu d'artifice derrière l'arc car Duprat est en vente, son manager vante publiquement ses qualités de sniper du fond du parking. Le Suédois attend une AE et il se prend une AI. Les French Boys vont se régaler des espaces à l’intérieur, sans se presser. La tronche du mec à l’entame du match est dans le top 10 des vidéos partagées sur Uteub.

Ah ouais, on le voit les bras ballants, en train de se demander si la Suède est toujours dans l'hémisphère nord. Résultat, un match maîtrisé pour la première de Fulek, +15, tout va bien.

Une semaine tranquillou pour se remettre de ses émotions de la première fois et Fulek remet le couvert contre l’Ecosse.

Oui, alors je vous vois venir avec les vieux poncifs sur la tenue des Ecossais, le fameux kilt avec rien dessous, juste la cornemuse qui ballotte.

Ah, mais non!

Mais pas du tout, l’Ecosse, c’est une équipe qui se respecte. Nous nous sommes renseignés auprès de Coach Mac Chlerich qui nous a dit le plus grand bien de Ghunter, un manager à qui il ne faut pas donner le goût du sang.

Un coach, Pastaga, qui a pour devise, "U can’t touch this". Ill accorde une très grande importance à la conservation du ballon, il a été formé au Barça. Il y a très peu de déchets dans le jeu écossais.

Après... il fait avec les joueurs dont il dispose. Ce n’est pas Byzance et ses palais brillants de mille feux et regorgeant de serial winners.

Non, c’est plutôt des mecs qui sortent d'une file d'attente devant la porte des toilettes d’un pub de Glasgow.

A l’arrivée, un match maîtrisé par la French NT. Les ailiers français ont pris de vitesse les Scottish. Le bilan après deux matchs ?

Si on tire un trait aujourd’hui, difficile d’être mécontent, difficile de s’enflammer aussi. Le premier vrai test sera contre les Portugais, dans un mois. Ce sera le dernier match de poule. Il faut que la France sorte invaincue de cette phase pour que ça commence à avoir de la gueule.

Ah oui. Avec une bonne grosse victoire contre le Portugal. Là, ça commencerait à causer.

C'est toujours délicat, il faut gagner en économisant ses forces pour jouer les gros ensuite.

Nous verrons la suite, allez la France!

En attendant, nous ferons d’autres apéros, rassurez-vous. Le prochain, mon ami, hoho, le prochain, j’en salive déjà.

Oh oui, gros gros objet dans le prochain apéro.

Allez, on peut le dire, il s’agira du projet Apollon. Où en sommes-nous ? J'en dis pas plus. Tape m’en cinq, mon Frigo.

Ciao, mon Pastaga. A bientôt.


Last edited by Evgeni Flowsky at 08/07/2018 07:34:54

Excellent Evgeni, J'attends le prochain apéro avec impatience ...

Heureusement tu n'as pas parlé de ma grande épopée galloise ;-)

Merci Frigo et Pastaga !

Pastaga et Le Frigo, nos deux piliers de l'info, réagissent sans langue de bois autour d'un apéro sur les sujets brûlants de l'actualité. C'est l'apéro Trash Talk Buzzer Beater.

Bonjour la team BB. Aujourd’hui, un sujet sur lequel on va se mouiller malgré le temps sec. La NASA nous l’envie, Vito CORLEONE nous a promis la Lune. Parlons un peu beaucoup de Vassilis Mpenetos, plus connu sous le nom d’Apollon.

Bonjour à tous. C’est l’apéro de rentrée, entre potes, tranquillou. Le projet Apollon, tout à fait Frigo, on vous l’avait promis. Où en sont les Sirens avec ce joueur qui a été acheté pour devenir le Franchise Player ? Top ou flop ?

Pastaga, un historique ?

C’est parti. Nous sommes en saison 39, si je ne dis pas de bêtise. Tu me reprends, Frigo, si je me trompe.

Non, non, c’est bien ça, saison 39.

Vito CORLEONE rachète pour une demi-bouchée de pain sec la franchise Fire Song qu’il délocalise et rebaptise dans la foulée Dissident Sirens. Il vire pratiquement tous les joueurs, il recrute de quoi vivre, on fait venir un meneur expérimenté, Gonzo Capozza, qui devient le capitaine. Assez vite, les dirigeants se lancent à la recherche d’un jeune prospect autour duquel on bâtirait l’équipe. On veut du prometteur, du jeune de 18 ans et du pas cher.

Pas facile, mais un accident vient au secours de Big Boss Vito.

En effet, un porte-conteneurs de la fameuse BBC, la Big Boats Corleone, s’échoue sur la côte grecque. Plutôt que de renflouer le navire, Vito le négociant vend la marchandise sur place. Parmi les transactions, il échange deux conteneurs de chaises longues contre un certain Vassilis Apollon Mpenetos.

Un trade de ouf. A l’époque, on se demande quand même ce qu’on va faire de ce jeune joueur grec. Le type se dribble sur les pompes, il a les mains carrées et une volonté de bulot amorphe. On se dit que c’est juste une affaire commerciale et que le jeune Apollon sera revendu à la première occasion. Sauf que...

Sauf que Vito avait une autre idée derrière la tête. Apollon a une bonne tronche, il a tendance à attirer les regards et voilà, Vito en fait sa tête de gondole à la boutique de la Liger Arena, il lance la marque I love Apollon. Et ça marche ! On boit dans un mug Apollon, on dort dans des draps Apollon, on enfile le string Apollon, c’est une pure folie. L’application I love Apollon est téléchargée à en faire péter le serveur. Les recettes s’envolent, bref, un coup de maître pour les finances du club.

Sportivement ?

Ben, c’est moins flashy. Quelques petits cartons en Ligue IV, contre des équipes faiblardes, mais toujours aussi peu d’effort pour les tâches ingrates.

Apollon, c’est un esthète. Faut pas lui demander à l’époque de poser un bloc rugueux ou d’aller chercher un rebond chaud. Bon an, mal an, il fait son chemin. Tous les ans, on se demande s’il va rester. Son père, Ronnie James Dyonisos Mpenetos, commence à être gourmand. Il veut du salaire, il exige du temps de jeu pour son fiston.

C’est pas si simple pour le manager de Dissident. Entre temps est arrivé un autre phénomène. Gégène, qui ne joue pas au même poste, mais qui a pris une importance énorme dans l’équipe. Il prend assez rapidement la place d’Apollon dans le cœur des fans et dans celui de Vito CORLEONE.

La saison du titre en Ligue IV, Apollon, c’est 15 points de moyenne environ. Une place de 6ème homme qui vient apporter des points en sortie de banc. Grosse inquiétude pour la Ligue III. Clairement, il n’a pas le niveau.

Mais les Sirens font preuve de patience, tiennent bon sur le contrat avec un salaire de gardien de parking. Le fils de Ronnie James Dyonisos est toujours là et on se dit que la saison 43 est celle du décollage de la fusée Apollon ou celle du crash.

Et alors ?

Alors, tu me passes les olives parce que je te vois, tu vas toutes les bouffer!